La grippe
La semaine dernière j’ai subi les affres de la grippe ; une semaine d’asthénie, coincé chez moi. Au programme : thé cannelle et repos. L’espace d’un instant j’ai vécu une vie de pensionné, entre lecture et lave-vaisselle. Durant ces quelques jours je fus traversé par deux sensations bien distinctes mais connectées : d’une part, je culpabilisais par le fait de ne pas aller travailler, plus tracassé par l’absence au bureau que par le fait d’être malade, et, d’autre part, je me suis demandé à quoi ressemblerait ma vie après l’arrêt de la profession, si ma convalescence pouvait s’apparenter à la...