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Rendez-vous en terre (presqu')inconnue
Petit rappel du pitch de l’émission pour ceux qui ne la connaitraient pas.
Rendez-vous en terre inconnue veut faire découvrir aux téléspectateurs un peuple lointain, dont la culture et les traditions sont menacées par un mode de vie moderne. Cette découverte s'effectue via le regard d'une personnalité, qui accepte de s'envoler pour une destination qu'elle ne découvre qu'une fois dans l'avion.
28 février 2024, 13h01 gare des Guillemins voie 3 pour prendre le train en direction de… LEUVEN.
Je m’empresse de souligner que je n’ai évidemment rien d’une personnalité et que je suis muni d’un bagage léger outre que je prends seulement le train et non l’avion. Production à budget bien plus limité que l’original !
Destination : l’assemblée générale de l’OVB (Orde van Vlaamse Balies, l’équivalent de notre OBFG) afin de tenter de découvrir les us et coutumes d’un peuple trop méconnu, à savoir celui de l’homo avocatus flamantus.
Arrivée sur place à 13h45.
Entrée dans un hémicycle ultra moderne sous le regard étonné d’environ 80 personnes.
J’apprends en effet que nous sommes les premiers (j’étais en effet accompagné de mon homologue Bruxellois) « étrangers » à venir observer la manière de vivre de l’OVB.
Et à cet égard nous avons été servis !
Au contraire de l’assemblée générale de l’OBFG, constituée des bâtonniers (11) des administrateurs (8) des vice-président, président et secrétaire générale, l’Assemblée générale de l’OVB est constituée de 80 avocats représentant les 8 barreaux à la proportionnelle.
L’assemblée générale définit la politique générale de l’OVB et élit le conseil d’administration.
Le conseil d’administration est composé de 8 personnes : le président et 7 administrateurs, chacun en charge de portefeuilles à l’instar de nos administrateurs OBFG.
Au menu ce jour-là : les mêmes points essentiels que les nôtres pour ne nous concentrer que sur ceux-là.
Tout d’abord, la modernisation des règles applicables à la confidentialité de nos correspondances : nous vous reviendrons prochainement à cet égard si d’aventure, les choses venaient à changer.
Un état des lieux concernant le projet de modernisation de notre profession qui vient d’être déposé à la chambre des représentants ce 6 mars.
Puis la pause, moment choisi par les autochtones pour enfin oser s’approcher de nous et engager le dialogue.
A cette occasion, nous nous rendons compte que nous pouvons très vite trouver des compromis constructifs sur des sujets épineux là où la multiplication des intervenants induit souvent deux difficultés importantes :
1. Une déformation sans conteste inconsciente du message au fur et à mesure des intermédiaires.
2. Un processus d’échange d’informations long… très long…
Reprise des travaux, pour aborder tout d’abord la création d’une cellule proportionnalité qui existe déjà chez nous depuis plusieurs années !
Et enfin, le sujet important du jour, la fameuse NEWCO dont nous discutons depuis des mois, également au sein de l’OBFG.
NEWCO, compression, vous l’aurez évidemment compris de New Company.
Cette nouvelle société en très bref, pour ne pas dépasser le cadre acceptable d’un édito, vise à mettre sur pied une structure destiné à centraliser et développer tous les services informatiques mis à disposition des avocats tels que DPA, REGSOL et tout récemment JUSTRESTART pour ne citer que ceux-là.
L’actionnariat de cette société se composerait de la manière suivante : 25% pour les barreaux flamands, 25% pour les barreaux de l’OBFG, 25% pour l’OVB et enfin 25 % pour l’OBFG.
Une parité parfaite barreaux nord/sud et ordres communautaires.
Enfin un premier outil moderne national créé pour œuvrer au profit de tous les avocats de Belgique !
Et je l’espère, un premier pas vers plus de collaborations intégrées avec nos amis du nord et pourquoi pas une CARPA nationale à la française mais cela, c’est une autre histoire, pour un autre rendez-vous en terre mieux connue !
Bien confraternellement,
Laurent WINKIN
Bâtonnier
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