Le mot du Bâtonnier

Chères Consœurs, Chers Confrères, 

Je tenais, tout d’abord, à vous souhaiter mes meilleurs vœux à l’aube de cette année nouvelle. 
2022 s’est avérée difficile pour les raisons que nous connaissons. 

Ne nous voilons pas la face : 2023 le sera également ! 

Mais cela ne doit pas nous décourager. 

Battons-nous ! Nous en sortirons plus forts et grandis. 

Mais nous n’y arriverons qu’avec l’aide de jeunes consœurs et confrères motivés et bien formés. 

A cet égard, soyons plus que jamais attentifs à la formation et à l’encadrement de nos stagiaires. 

Sur ce sujet, le conseil de l’Ordre travaille, avec l’aide indispensable de la commission d’agrément et du stage, à la modernisation de notre contrat de stage en veillant à l’optimisation des relations entre stagiaires et maîtres de stage, dans le respect plein et entier des droits et obligations des uns et des autres. 

Par ailleurs, à l’issue du stage, notre plus grand défi est de conserver nos meilleurs talents au sein de notre barreau.

Or, nous sommes à un moment charnière, car nous nous heurtons à un choc de générations. 

La transition générationnelle ne semble en effet pas avoir été suffisamment anticipée au sein de l’ensemble de nos cabinets. 

Il parait plus que temps d’adopter une approche différente car nos jeunes consœurs et confrères me semblent accorder une plus grande importance à l’équilibre entre la vie privée et la vie professionnelle. 

Certains diront qu’ils ont le courage que nombre d’entre nous n’ont jamais eu. 

D’autre estimeront au contraire que « tout fout le camp » et que les jeunes ne sont plus prêts à se dévouer corps et âme.

Peu importe, le constat est là et nous devons en tenir compte !

Par ailleurs, ils éprouvent le besoin d’évoluer, de se sentir associés à la vie de nos cabinets. 

Il me parait également primordial de les aider à acquérir et à développer leur clientèle. 

Enfin, sur le plan de leur rémunération, réinventons-nous ! 

Vœu pieux ? Peut-être….

J’y vois, quant à moi, un défi que nous nous devons relever si nous voulons garantir notre niveau de service et continuer à faire face pour l’avenir. 

Ce n’est en effet qu’en conservant nos talents et en unissant nos forces que nous pourrons garder le cap, que nous pourrons continuer à garder du sens à ce que nous faisons car exercer notre belle profession sans sens, c’est courir à notre perte. 

Fort heureusement, je ne doute pas un seul instant de notre capacité à nous battre, à nous remettre en question, à évoluer !

Mes très chers Consœurs et Confrères, 

A nouveau, je vous souhaite une excellente année 2023 !

Très confraternellement, 

Laurent WINKIN