Edito : Paul et Mickey

(Nous vous conseillons de lire ce titre à voix haute …)

Chers lecteurs,

Les chiffres sont sans appel : vous aimez Paul et Mickey.

Enfants de la balle au bond, Paul et Mickey sont à la page sur Facebook. 

Lanceurs alertes de discussions, leur capacité à éteindre les incendies a malheureusement fait long feu. De l’émasculation des pronoms à trois grains de riz offerts à un groupe de personnes s’affamant sur une île, en passant par un pasteur américain en cuissardes, rien n’échappe plus à leur esprit critique.

Avant Paul et Mickey, point d’annulation de l’épreuve de curling aux jeux olympiques pour cause de publicité trop osée sur la glace, point de poix sur le pitre de Saint-Nicolas. 

Peut-être même point d’obsédés textuels…

Comme Zinedine Zidane, Paul et Mickey fonctionnent au(x) coup(s) de tête(s). Ils commentent tant et tant à tout va – mais surtout à personne - que l’anti-réseau social qui sommeille en nous perdrait parfois son sang-froid.

Pourtant, si, certes, le manque de bon sens emmène parfois Paul et Mickey droit dans le mur Facebook, nous devons reconnaitre qu’avant même leur avènement, gauche et droite n’ont que rarement été dans la même direction. Il semblerait même qu’en leur temps, d’aucuns pisse-froids n’aient pas accepté que le sens de l’urinoir soit inversé. 

Avec ou sans Paul et Mickey, le soleil tourne donc parfois à l’envers.  

Aussi, trêve de jeux de maux : sans interdits ni censure, avec Paul, Mickey et tous les autres, l’Open Barreau vous convie à parcourir librement ce nouveau numéro.

Si nous ne partageons pas tous les points de vue exprimés, la liberté d’expression ne se conçoit qu’en tant qu’elle permet le débat et le triomphe des idées. N’hésitez donc pas à commenter ce numéro et à donner sens à l’investissement de ses nombreux contributeurs.

Bonne lecture !

       Elisabeth Kiehl                            Mathilde Rentmeister