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EDITORONAVIRUS
Un tout petit virus.
De l’ordre de l’imperceptible, voire de l’invisible .
Voilà ce qui pourrait bouleverser nos habitudes et nos modes de vie actuels.
Comme le COVID-19 (ou coronavirus pour les moins scientifiques d’entre nous), il est contagieux. Il s’attrape en se fréquentant et peut-être davantage encore en se serrant la main. Il se propagerait au sein des populations par un effet de diffusion et de mimétisme.
Chaque organisme le reçoit différemment et développe un degré de résilience qui lui est propre.
Les enfants y succombent généralement les premiers, suivis de peu par les moins désabusés d’entre nous.
Ce virus s’appelle la bienveillance.
Sans bienveillance, il n’y aurait ni Open-Barreau, ni commissions de l’ordre (à défaut de confrères engagés bénévolement), ni aide juridique (ou celle-ci serait réduite à plus fine peau de chagrin encore).
La bienveillance est une composante indispensable de la confraternité.
Sans bienveillance, plus aucune remise ne serait accordée lorsque l’un d’entre nous rencontre un problème de santé. Sans bienveillance, plus aucun calendrier d’échange de conclusions ne pourrait faire l’objet de dérogations convenues entre confrères.
Oui, bien souvent, la bienveillance s’efface en raison de la concurrence, de l’appât du gain, de l’appel de la notoriété ou d’autres chants des sirènes.
Oui, parfois, la bienveillance doit s’effacer devant l’intérêt de la défense du client.
Mais non, le cynisme ambiant, la hargne et l’indifférence générale propres à notre époque ne doivent pas nécessairement l’emporter, sous peine de donner raison à ceux qui pensent que le ver est déjà dans le fruit et que l’avocat est pourri.
En ces temps hivernaux, nous souhaitons à chacun d’entre vous de bénéficier d’un peu de cette bienveillance … à tout le moins à hauteur de ce qu’il est capable d’en donner.
Bonne lecture !
Elisabeth KIEHL
Florence NATALIS
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