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Editorial
Mesdames, Messieurs les Bâtonniers,
Chers Confrères,
L’évolution de l’Open Barreau continue au fil des mois.
Les étapes marquantes, depuis que nous avons été chargés de reprendre la fonction de rédacteurs en chef de l’Open Barreau, sont les suivantes :
- Création d’un comité de rédaction qui se réunit régulièrement pour préparer les futurs articles de votre revue (septembre 2016)
- Décision de maintenir 3 publications annuelles en ligne sachant que celle de juin est également publiée en format « papier » (année 2016-2017)
- Décision de mettre en ligne, de manière régulière, les nouveaux articles sans attendre une des publications officielles ( fin 2017-début 2018)
- Décision de proposer 4 publications annuelles en ligne et confirmation d’une édition papier en juin de chaque année ( fin 2017-début 2018)
Ces nouveautés ont été mises en œuvre dans le cadre de la réflexion globale menée par l’Ordre en ce qui concerne la réforme de sa communication.
L’évolution de ce vecteur de communication n’en est qu’à ses débuts, le comité de rédaction ne manquant pas d’idées à proposer pour suivre au mieux l’évolution de la profession et les attentes des avocats du Barreau.
A la lecture de ces quelques lignes, vous penserez probablement qu’il n’y a « rien de neuf sous le soleil »….
Exact !
Nous annonçons ces changements depuis des mois.
C’est dans l’air du temps : nous entendons sans cesse que le monde juridique change, que notre profession évolue et qu’il est temps de s’armer pour faire face aux défis qui seront les nôtres à très brève échéance.
Au-delà des mots, il est évident que nous sommes à la croisée des chemins.
Nous avons tous entendu parler du rapport de Maîtres Patrick Henry et Patrick Hofströssler qui a fait couler beaucoup d’encre quant à la méthode qui avait été choisie.
https://justice.belgium.be/fr/nouvelles/communiques_de_presse_16
Il suffit de lire brièvement la table des matières ou les propositions formulées par les auteurs du rapport pour comprendre qu’il est temps de prendre le recul nécessaire pour appréhender au mieux la situation dans laquelle se trouve la profession d’avocat.
Nous nous dirigeons vers une période de changement, qui sera compliquée mais qui révélera également de réelles opportunités.
Le temps est à présent à la lecture, à l’analyse et à la critique constructive de ce rapport qui ouvre des pistes intéressantes pour devenir, autant que possible, les acteurs des changements qui s’annoncent.
Une des propositions abordées concerne la question de l’existence Ordres locaux.
L’idée proposée est de créer deux Ordres, l’un sur le ressort actuel de l’O.V.B., l’autre sur le ressort de l’O.B.F.G.
Subsidiairement, il est proposé de regrouper les Ordres Locaux au niveau des arrondissements judiciaires.
Hasard du calendrier, les Barreaux de Verviers, Liège et Huy viennent d’achever des travaux sur cette question, après presque de 5 ans de concertation.
Ces travaux avaient pour objectif de comprendre les différences et les ressemblances entre les Barreaux, d’envisager le futur en examinant la situation en cas de statu quo, de rapprochement et de fusion.
Le résultat de ces travaux est actuellement présenté aux trois Conseils de l’Ordre, avant d’être soumis aux BAJ, aux Jeunes Barreaux et, bien entendu, aux avocats des différents Ordres.
Il est apparu à la plupart des participants de ce groupe de réflexion que la création d’un nouvel Ordre, prenant en compte les particularités locales, mettant en commun les forces vives et proposant une nouvelle gouvernance, était la solution la plus pertinente.
A ce stade, rien n’est décidé que ce soit quant au principe ou quant aux modalités d’une fusion.
Cependant, une opportunité unique s’offre aux avocats des trois Barreaux de prendre en main leur destin et de créer un projet nouveau, pour faire face aux défis de la profession.
Restez donc à l’écoute des communications de l’Ordre qui vous permettront d’en savoir plus sur cette question puis de faire part de vos remarques.
De manière générale, nous devons rester attentifs : nous ne sommes pas en avance face au changement, mais nous disposons encore du temps nécessaire pour y faire face et l’orienter au mieux !
A nous de jouer.
Pierre Bayard et Claire Hazee
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