Edito - Vacances j’oublie tout, plus rien à faire du tout

Editorial

 

Le mois de septembre sonne l’heure de la rentrée judiciaire. Rentrée judiciaire vous avez-dit ? Cela signifie donc qu’avant, nous étions en période de vacances judiciaires ? Tiens tiens, ce n’est pas le sentiment que j’ai eu, et vous ?

Chaque année, à l’approche des mois de juillet et d’août, je mets dans mon planning l’ensemble des choses « que je dois absolument faire et que je n’ai pas su faire pendant l’année ». Et bien, j’ai le (dé)plaisir de vous annoncer que je n’ai finalement rien su faire de toutes ces tâches prévues initialement. La cause ? Des audiences à gogo qui durent (si si !), des urgences toutes les semaines, des appels incessants et, last but not least, des clients impatients.

Pire, j’ai même eu un confrère qui m’a reproché de ne pas traiter mes mails durant mes congés alors que mon out of office indiquait clairement… que j’étais en congé (bah oui, c’est logique) !

Alors, que faire ? Comment expliquer – poliment – à un client, qu’on a le droit d’être en congés ? Que son dossier n’est pas le seul à traiter et que, même au sein des urgences, il faut prioriser ? Voire, plus basiquement, qu’il n’y a que 24 heures dans une journée ?

Toutes ces questions restent sans réponse, alors je vous les pose : et vous, comment faites-vous ?

Je vous souhaite néanmoins, au nom de l’Open Barreau, une excellente année judiciaire en espérant que arriverez à trouver un peu de calme au milieu de ce tourbillon incessant.

Mathilde RENTMEISTER

PS : J’ai encore rêvé d’elles…

 

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