Intégrer le groupe d’écriture de la Revue de Liège 2021 ?

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C’est ce qui nous a été proposé, à Soraya Mhidra et moi-même. 

Pour Soraya, la motivation était évidente : sa bonne humeur et quelques qualités au niveau du chant. 

En ce qui me concerne, je me suis interrogé. Il ne pouvait être question de me demander de massacrer une chanson sur scène. Sans doute, dès lors, était-ce pour mon sens de la mesure, voire de l’autocensure. Un garde-fou en somme. J’ai très vite compris que ce rôle me conviendrait à merveille.

Après quelques explications sur le fonctionnement de ce petit groupe, qui avait l’air bien sympathique au demeurant, nous nous sommes laissés convaincre, nous les hutois. Après tout, le barreau unifié mérite bien une Revue à laquelle participe chaque division.

Nous avons donc intégré une équipe dynamique, souriante et accueillante. Bien loin de l’image du vilain avocat hutois qui veut manger le petit avocat de la ville (ou l’inverse, je ne sais plus). Mais il fallait amener un peu de professionnalisme à ce groupe, bien évidemment.

Des réunions stériles, sans le moindre échange d’idées. De très longs blancs. Des propos au sujet de certains avocats qui n’ont eu de cesse de me choquer. J’ai dû intervenir plusieurs fois pour rappeler qu’une Revue, c’est un spectacle bienveillant et que même si certains ou certaines font tout pour y être, c’est un peu trop simple de les citer.

Entre les retards répétés et toujours plus longs de Brieuc, l’absence de connaissances musicales de Benoît et l’incapacité de Françoise à écrire plus de trois versions d’une même chanson en moins de 15 minutes… que de travail.

Que dire de l’absence totale de sérieux des autres membres de l’équipe ? Difficile de travailler dans de telles conditions, certains se permettant de n’être présents que 95% du temps, malgré une audience chargée le lendemain.

Le clou du spectacle (passez-moi l’expression) : la piètre qualité des musiciens. Nous avons été obligés de répéter les 4 soirées qui ont précédé la Rentrée ; forcés de rester jusqu’à des heures impossibles pour que Philippe comprenne enfin ce qu’est une note.

Et l’ambiance dans tout cela ? Absolument détestable. Personne ne s’adresse la parole autour d’une bière ; chacun reste dans son coin à tenter d’apprendre enfin des paroles qu’il doit connaître depuis des mois.

Vous l’aurez compris, il était grand temps qu’arrive la fusion/absorption/le mariage consenti (ou non). Bref appelez-cela comme vous voulez. La professionnalisation de la Revue, par notre intermédiaire, est en bonne voie. Tout comme celle du Barreau finalement.

J’ose espérer que vous aurez pris ce texte au second degré. Je tiens surtout à remercier l’équipe pour son formidable accueil et féliciter chacun des membres pour son implication. Vous assistez à 1h30 d’un spectacle qui a demandé des heures d’écriture, de discussions, de répétitions. Bref, d’engagement désintéressé. Ce fut un réel plaisir et nul doute que, l’an prochain, nous reviendrons pour une Revue (un peu ?) plus piquante encore.
 

Karim Daoud

Haha excellent Karim <3

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