Réflexions de fin d’année sur notre vie de bâton de chaise

Editorial

Nous en avons tous rêvé des mois durant ; nous y sommes presque.

La vaccination avance lentement mais sûrement, le soleil est de retour, les terrasses ouvrent. Nous pouvons enfin espérer éteindre nos webcams et retourner à nos vies de bâton de chaise.

Que de réjouissances en perspective !

Selon la définition consacrée, il s’agirait pour nous de retrouver une vie désordonnée, agitée. Selon le sens que nous consacrons à la définition, il s’agirait de mener une vie effrénée, faite de plaisirs … voire de débauche.

L’expression « mener une vie de bâton de chaise » trouverait en tout cas son origine dans les deux grands bâtons latéraux qui servaient, en des temps reculés, à manipuler les chaises à porteurs. Lesdits porteurs devant bien souvent attendre le retour du Maître, en ce compris au sortir des tripots, leur vie était assimilée à celle
des bâtons, soit une existence bien peu reposante.

Pour peu, au jour de la rédaction de ces lignes, j’envierais les porteurs de chaises. Nul doute que lorsque vous lirez ce numéro de fin d’année, vous aurez retrouvé un peu de cette ambiance et de cette vie sociale qui nous manquent tant pour l’heure. Peut-être même regretterez-vous le temps où vous pouviez refuser, sans scrupule, une  nvitation de dernière minute et rester en pyjama devant votre série préférée ?

Depuis plus d’un an, l’Open Barreau a, en tout cas, occupé à vos côtés la longue période de crise sanitaire. Nous avons invoqué la liberté d’expression, commenté les  orties littéraires, mené diverses interviews, lutté contre le harcèlement, rappelé les nouvelles expressions consacrées par le législateur, entre autres.

L’Open Barreau salue aujourd’hui le départ de sa corédactrice en chef, Me Florence Natalis. Elle achève son parcours au sein du Barreau de Liège – Huy sur une dernière
note positive, faite de contributions diverses et variées.

Avant de vous laisser vous consacrer à la lecture de ce numéro, une dernière question m’apparait cependant encore devoir être résolue. Dès lors qu’en France,  ’expression admise sera plus volontiers « mener une vie de Barreau de chaise », pouvons-nous définitivement en déduire que le Bâtonnier serait le chef des débauchés ?

Bonne lecture !

Edito rédigé le 7 mai 2021

Elisabeth Kiehl

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